Quel DAW choisir ?

Parlons de choses sérieuses.

Une saga audio se réalise sur ordinateur, et peu importe le système d’exploitation, la question du choix du DAW (Digital Audio Wokstation, en un mot, séquenceur), se pose, et je dirais même, est déterminante. D’une part parce que quand vous allez en choisir un, vous allez l’apprendre à fond pour en tirer le maximum (plutôt que d’en apprendre plusieurs en même temps), et d’autre part parce qu’une fois que vous aurez commencé votre projet, vous ne pourrez que difficilement (voir plus du tout selon l’avancée de celui-ci) changer de logiciel.

Quel DAW devez-vous choisir ? et bien cela dépend de votre plateforme et de vos besoins, il n’y a aucune solution parfaite, sinon, il n’y aurait déjà plus de concurrences/choix. Un petit tour d’horizon sur Audiofanzine pourra vous en apprendre plus sur les offres disponibles.

Bon, ça ne répond pas vraiment à la question et vous avez raison. Je vais donc vous présenter mon choix.

J’ai commencé la MAO sur Cubase, que j’utilise depuis sa version SX, (note : la 7 est la plus récente à ce jour), que j’utilisais avec Nuendo (quasiment la même interface), donc autant vous dire que je connais bien ces deux logiciel. J’ai aussi eu une formation ProTools, mais je n’ai jamais été séduit par ce logiciel. C’est Cubase que j’avais choisi pour mixer l’épisode 1.

Cubase Screenshot

Las, j’étais bloqué sur une version 5 en 32 bits du logiciel en question, les updates dépassant carrément mon budget. Et je peux vous dire que pour un projet aussi gros qu’Alien 2347, des petites contrariétés ergonomiques (probablement corrigées dans les dernières versions), me frustraient au plus haut point. Il me fallait une alternative abordable et puissante pour l’épisode 2 (et pour mes autres projets musicaux !)

C’est là que Reaper (version 4) est clairement sorti du lot. Et quelle découverte.

Reaper

Un logiciel cross-plateforme, ultra-léger et bien codé, pouvant s’installer sur une clé USB au besoin, entièrement personnalisable (interface, comportement d’édition, macros, menus etc..), gestion du 64 bits et des VST3, clip gain, ripple editing, fonction de grouping d’objet, types de piste d’une simplicité exemplaire (n’importe quelle piste peut-être à la fois une piste MIDI, une piste de groupe, une piste stéréo etc…), fonction « prise » bien pensée, et j’en passe… Ce que j’aime le plus dans ce logiciel : la possibilité d’avoir accès à la liste complète des actions possibles, de leur mettre un raccourci clavier, ou un bouton dans une toolbar, de les combiner pour faire des macros etc… Bref à chaque projet quand une tâche devient un peu répétitive, pof on se créer un petit bouton dédié et ça va tout seul 😀 (ahalala… si seulement d’autres logiciels avaient ça…).

Cerise sur le gâteau : bien qu’un petit panneau vous incite à l’acheter (ce qui est normal), le logiciel n’est pas bloqué après la démo. Autrement dit, vous pouvez continuer à l’utiliser, et vous l’achèterez quand vous pourrez !

Les extensions SWS qui sont en addons sont pour moi indispensables tant elle décuple les possibilités du logiciel de base pourtant déjà très fourni.

La communauté derrière Reaper est aussi très réactive. Rare sont les sujets qui restent sans réponse. Un plus indéniable quand on apprend un logiciel !

Mais alors quels sont les aspects négatifs de ce logiciel ?
Et bien c’est tout simple : l’installation est pensée pour être la plus légère possible (c’est pas là le problème hein). C’est à dire qu’il n’y a aucun pack de sons livré avec, ni de vrai synthétiseur, et que certains effets manquent à l’appel. Pour certains, c’est un problème, car il faut aller chercher ailleurs ce qu’on veut (ça prend du temps, etc…). Pour moi, on s’en fiche complétement. Les effets propriétaires sont rarement transposables à un autre DAW (contrairement à la plus part de ceux de… Reaper), ce qui peut poser de gros souci de compatibilité. Il est extrement frustant de mettre à jour son système, et de voir que les plugins propriétaires dont on se servait ont été retirés avec la mise à jour, et que si on veut rouvrir un vieux projet, et bien on l’a dans l’os (exemple, quand Steinberg à refait tous ses plugins de base et qu’on ne pouvait plus ouvrir ses anciens projets avec les nouvelles versions du soft, à moins d’avoir plusieurs versions installées).
Il est vrai que d’autres fonction natives pour certains logiciels de son peuvent manquer chez Reaper (pas de support de l’OMF… ça peut gêner certains projets, bien que dans l’absolu, on peut s’en passer)… Mais après je l’ai dit… Aucune solution n’est parfaite !

Nous aurons l’occasion de reparler de Reaper plus en détails, en attendant, je vous laisse découvrir la bête par vous-même 😀
En tout cas je peux vous dire que le mixage de l’épisode 2… ça a été beaucoup plus facile !

Pour vous initier, je vous conseille d’aller jeter un coup d’oeil au User Guide, aux vidéos (payantes mais géniales) de Groove 3,  et si vous êtes uniquement francophone et intéressé par les sagas en particulier, il y a ce pdf bien sympa écrit par Zylann de la communauté Nétophonix. Et ne vous inquiétez pas, il existe un pack de langue Français pour Reaper !

Bon son !

EDIT : je vous rajoute ici deux petites vidéos que j’ai fait il ya quelques mois qui peuvent vous guider dans vos choix 🙂

et la suite

et l’intégrale ici 😀

Si vous en voulez d’autres n’hésitez pas 😀

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